En faisant cet exercice, j’ai réalisé que l’une des clés que désormais je commençais à apprécier de plus en plus est la relativité du temps dans les secondes qui défilent pendant une méditation. Le temps n’avance pas tout seul. La perception du temps qui défile change en effet, en fonction des jours et des moments passés en connexion avec la Nature et/ou votre nature profonde.
Le temps est une illusion. Quand nous croyons accélérer le temps en étant dans le vouloir agir toujours plus, il n’y a en fait aucun raccourci, et c’est le meilleur moyen de ne plus entendre le murmure de son âme.
L’esprit et la volonté gèrent alors la barque seuls mais que souhaitez-vous ? Être guidée par votre mental ou bien votre âme ?
D’un côté nous pensons avoir la certitude de contrôler notre vie, notre corps et nos relations en agissant toujours plus dans un temps qui s’accélère toujours plus vite en recherchant la perfection et en étant frustrée si ce n’est pas le cas.
De l’autre côté, nous nous accordons le temps de vivre d’une manière plus fluide, plus joyeuse et plus aléatoire en réalisant des projets de cœur, en lien avec nos rêves mais en prenant notre temps.
En effet, alors que nous avons toujours l’impression que nous aurons jamais assez de temps pour réaliser nos projets, il suffit de prendre le temps et conscience de toutes les étapes et résultats atteints dans un laps de temps suffisant. Prendre du recul pour honorer et célébrer là où on en est, nous redonne alors la confiance et la foi que nous sommes les créateurs-acteurs de notre vie. Telle la chenille qui devient un joli papillon au printemps, nous pouvons nous envoler et évoluer vers de nouveaux horizons.
Alors que voulez-vous choisir aujourd’hui ? Qu’est-ce qui vibre le plus pour vous ? Etes-vous prête à lâcher le contrôle et la perfection dans votre vie en laissant de la place au temps pour semer les graines d’évolution de votre nouvelle vie?
Laissez moi vos commentaires, j’aurai plaisir à les lire.
Quand, je parle d’hiver, il ne s’agit pas seulement de cette saison de 3 mois. Parfois, l’hiver d’une femme peut être beaucoup plus long, plusieurs mois, voire plusieurs années, en particulier quand arrive le départ des enfants du nid et la fin annoncée de sa fertilité. C’est pourtant dans ce temps qui peut enfin se ralentir, que nous pouvons prendre le temps de semer les graines d’évolution de sa nouvelle fertilité transmutée en créativité intérieure pour voir germer pendant son propre mois de mars les fleurs de nos nouveaux projets de vie et de nos nouvelles en-vie(s).
