Après avoir vu le documentaire de Cécile Denjean Le ventre notre deuxième cerveau, j’avais trop envie de vous partager l’importance des informations qui y sont révélées. Dans la série « Conseils anti-stress pour être zen et heureuse », ce documentaire m’a d’autant plus intéressée que j’ai appris que 95 % de la sérotonine, l’hormone anti-stress du bonheur et de la bonne humeur, dont je vous ai parlé dans le précédent article, était fabriquée dans notre ventre!

Toutefois, un petit bémol en ce qui concerne les probiotiques commercialisés dans les produits laitiers qui « doperait » le bon fonctionnement de notre ventre: Les industriels et les médias sont toujours très forts pour détourner les bénéfices naturels offerts par la Nature en les transformant en flux financiers pouvant même être néfastes pour notre santé…

Au passage, j’ai constaté que le « hasard » a fait que pendant ces 2 mois d’été, je vous ai parlé de mes 2 coups de coeur à travers ma rencontre physique avec Nassim Haramein, ce 28 juin et virtuelle avec l’alchimiste Patrick Barensteinas au mois d’août. C’est donc tout « naturellement » pour cette rentrée de septembre, que j’ai repris, sans faire exprès, ma série « conseils anti-stress pour être zen et heureuse ». Alors, allons au coeur du sujet, le ventre, notre deuxième cerveau.

L’existence d’un deuxième cerveau, notre ventre:

Il y a quelques années, les scientifiques ont découvert en nous l’existence d’un deuxième cerveau. Notre ventre contient en effet deux cents millions de neurones qui veillent à notre digestion et échangent des informations avec notre « tête ». Les chercheurs commencent à peine à décrypter cette conversation secrète. Ils se sont aperçus par exemple que notre cerveau entérique, celui du ventre, produisait 95 % de la sérotonine, un neurotransmetteur qui participe à la gestion de nos émotions. On savait que ce que l’on ressentait pouvait agir sur notre système digestif. On découvre que l’inverse est vrai aussi : notre deuxième cerveau joue avec nos émotions.

Espoirs thérapeutiques: l’interaction cerveau-ventre:

Michel Neunlist, Directeur de recherche à l’Institut des Maladies de l’Appareil Digestif (CHU de Nantes) nous parle des dernières avancées scientifiques concernant les relations entre les intestins de notre ventre, le cerveau, le microbiote (flore intestinale) et les maladies neurodégénératives. Il évoque aussi les perspectives thérapeutiques révolutionnaires liées à une meilleure connaissance des bactéries nichées au creux de notre ventre.

En effet, notre ventre, abri du système nerveux entérique, contient 200 millions de neurones, qui, selon des recherches récentes, joueraient un rôle sur l’ensemble de notre corps, en interaction avec le cerveau. Mais nos intestins abritent une autre richesse souvent sous-estimée : le microbiote intestinal, soit environ 100.000 milliards de bactéries. Ces dernières auraient un impact sur notre santé et pourraient devenir vecteur de soins.

Le microbiote intestinal – auparavant appelé flore intestinale – pèse entre 1,5 et 2kg et.regroupe 100.000 milliards de bactéries, au cœur de notre organisme. Concrètement, cela correspond de dix à cent fois plus de bactéries que l’ensemble des cellules que contient notre organisme. Des centaines d’espèces de bactéries, influençant notre quotidien.

Dans le même ordre d’idée, des liens ont été mis en évidence entre les bactéries intestinales et le système nerveux central. Notamment sur la régulation du taux de sérotonine, elle-même, jouant sur notre humeur. « On a constaté, par exemple, chez les souris, que le niveau d’anxiété pouvait être impacté par le microbiote. », explique Joël Doré. En les privant de certaines bactéries, ces souris avaient de gros troubles de la production de sérotonine, et étaient plus anxieuses que leurs congénères. A l’inverse, l’injection de microbiote améliorait la situation. Ainsi, « les conséquences vont donc au-delà du système digestif », note Joël Doré. « Il y a presque dix ans, les équipes de Jeff Gordon avaient mis en évidence un lien avec l’obésité. Mais des études s’intéressent également aux conséquences du microbiote sur des maladies inflammatoires, le diabète ou encore les allergies, donc des pathologies pas forcément centrées sur l’intestin et on explore aujourd’hui des maladies psychiatriques. »

Ces découvertes ouvrent donc de nouvelles pistes thérapeutiques, où les bactéries pourraient venir en complément des traitements actuels. Une des pistes les plus simples réside dans l’apport de bactéries vivantes, via les probiotiques, par exemple. Cependant, tous les produits laitiers enrichis en probiotiques n’ont pas fait leurs preuves, et ne peuvent être considérés comme des médicaments, comme ils avaient été promotionnés dans les publicités en stipulant qu’ils amélioraient notre système immunitaires, avant le retrait législatif de ces mentions non vérifiées rigoureusement et de façon indépendantes… De plus,  je pense qu’il faut rester très prudents quant à l’intérêts des produits laitiers, de plus en plus allergènes…

Concernant le cerveau émotionnel, ce reportage est très pertinent… mais rien de vraiment nouveau dans le sens que ce que les scientifiques découvrent est connu depuis des millénaires par la médecine traditionnelle chinoise : la source émotionnelle des pathologies d’une part et d’autre part la fonction du gros intestin : « éliminer », joue donc aussi sur l’élimination des émotions: quand le mental « lâche prise », l’intestin se libère et le corps se détend… c’est exactement l’intérêt des bénéfices de la méditation, l’EFT ou sophrologie, précédemment évoqués dans mes derniers articles « conseils anti-stress pour être zen et heureuse ». Les médecines anciennes ont toutes constaté que la dimension corporelle et la dimension mental ou émotionnelle sont liées…

D’ailleurs, Pasteur et Antoine Béchamp,  ont dit « le symptôme n’est rien, le terrain est tout », « le microbe n’est rien, le terrain est tout « . Ils avaient raison tous les deux… et la médecine chinoise valide cela aussi tout comme les grands phythothérapeutes. Cette médecine a été créée par Hyppocrate il y a bien longtemps et s’appelle la NATUROPATHIE. Hyppocrate disait  » que ton premier médicament soit ton alimentation ». Il avait donc bien compris toute l’importance de ce que nous mettons dans notre ventre et l’importance du système digestif dans l’organisme, tout comme le fait la médecine chinoise pour les asiatiques ou l’ayurveda en Inde par exemple.

Manger naturels et vivants: « Notre ventre le vaut bien! »:

Toujours plus de cancers, des gens complètement déminéralisés de plus en plus tôt qui doivent se réveillés avec un café et s’endormir avec une pilule et des problèmes de santé à n’en pus finir. Alors qu’il faudra bien qu’on prenne conscience, un jour, que nous sommes ce que nous mangeons.

La solution est pourtant simple: manger autant que possible, naturel (bio) et vivant, des fruits et des légumes crus! Comment se sentir vivant en mangeant des choses mortes? C’est d’une logique implacable. Un aliment cuit est un aliment « mort ». C’est pourquoi je pense que les produits laitiers font partis des aliment mort donc mauvais pour la santé! Les sucres et le sel on en parle même pas, quant à notre cher ami le gluten… on a des neurones dans les intestins qu’on tapisse de colle toute la journée à coup de pâtes et de pains…

OUI nous sommes ce que nous mangeons, mais rappelons qu’il y a deux sortes de nourriture; celle qui passe par le tube digestif et surtout celle qui passe par le système émotionnel (idées, pensées, PEURS, …) et qui a du mal à être digérée tout en déséquilibrant l’écosystème intestinal et le bien – être en général.

De plus, il faut savoir que les émotions prennent déjà possession des tissus de notre corps dès la vie intra utérine et les ressentis s’inscrivent dans la mémoire du corps. C’est le système limbique qui est le  »coffre-fort » de nos mémoires émotionnelles et de ses relations avec le système neuro-végétatif (essentiellement par le nerf vague). Cela entraîne des répercussions sur notre fonctionnement viscéral. Notre passé émotionnel est inscrit dans nos tissus et les différents systèmes respiratoire, digestif, etc.. Ils sont influencés par cette carte émotionnelle qui se construit selon notre vécu. Le microbiote serait donc notre  »empreinte digitale » et les 3 types d’entérotypes récemment identifiés par la recherche, ne se distinguent pas par hasard.

Un entérotype est un groupe de composition bactérienne intestinale spécifique chez l’homme. Ce serait un type particulier, au même titre que les groupes sanguins. L’appartenance à un type donné ne serait pas liée à l’origine ethnique, l’âge ou l’état de santé. Il en existe trois types bien distincts liés au régime alimentaire, d’après l’étude du Perelman School of Medicine de Philadelphie (Pennsylvanie) – source wikipedia):

• le type 1 est caractérisé par de hauts niveaux de bacteroides, c’est celui du régime occidental riche en viandes,
• le type 2 a peu de bacteroides mais beaucoup de prevotella; il est lié aux régimes riches en glucides,
• le type 3 a un haut niveau de ruminococcus; c’est sûrement celui dont je fais partie 😉

Ainsi « E= Mc² » mériterait qu’on y ajoute I pour l’information >>>> cela deviendrait E= Mc²I car effectivement l’information permanente, les réactions émotionnelles constantes et les stimuli influencent notre cerveau émotionnel qui lui, est relié aux organes. Comment expliquer qu’un stress intense provoque une diarrhée intense et subite? On est dans la définition même des maladies psychosomatiques, des maladies idiopathiques (dont on ne connaît pas l’origine..). On a parlé de la production de sérotonine, mais rappelons-nous également que siège au niveau des intestins, la majeure partie des ganglions lymphatiques responsables de la qualité de notre système immunitaire, sous l’influence des probiotiques et donc de notre microbiote!… 😉

En conclusion, apprenons donc à être en Paix émotionnellement et mentalement et à respecter nos vrais besoins corporels en nous écoutant un peu plus, en mangeant plus sainement et en écoutant un peu moins les publicitaires qui ne cherchent qu’à vendre… cela est plutôt apaisant et tranquillisant, n’est-ce pas?

Alors, merci pour cet excellent reportage qui mérite une suite en fonction de l’avancée des découvertes en neurobiologie et être au maximum partagé, avec toutefois toujours un certain recul avisé quant aux objectifs des émissions médiatisées…

Et vous? Quels commentaires avez-vous envie de laisser à la lecture de cet article et de ce reportage?

J’ai hâte de vous lire! 😉