Quand on est heureuse dans sa vie, les principaux bénéfices sont une meilleure santé donc espérance de vie et une plus grande créativité, donc une plus grande productivité professionnelle et artistique.
Quelles sont les clés du bonheur ?
Les enquêtes menées dans le domaine du bonheur révèlent que les personnes heureuses interrogées déclarent majoritairement que les composantes permettant de créer la recette du bonheur sont les suivantes:
- Savoir jouer, sous toutes ses formes,
- Diversifier ses expériences et rester ouvert aux nouveautés et aux surprises c’est-à-dire expérimenter de nouvelles choses telles que les rencontres, voyages, vêtements, coiffures, jeux, etc…
- Avoir de bonnes relations avec nos proches, nos amis et participer à des communautés ayant des passions et valeurs communes à nos aspirations profondes et/ou professionnelles,
- Donner du sens à sa vie en réalisant sa vraie vie c’est à dire celle qui nous fait vibrer et nous rend heureuses de nous lever chaque matin,
- Apprécier ce qu’on a : arrêtons de râler pour un rien ou vouloir toujours plus…
Et tout cela est accessible… gratuitement : l’argent n’est donc pas la principale composante même si elle y contribue…cela fait même partie des erreurs à éviter lorsque nous voulons être heureuse.
Quelles sont les principales erreurs à ne pas confondre avec le bonheur ?
- Surestimer le rôle de l’argent : l’argent contribue au bonheur au même titre qu’à la santé ou à certaines formes d’amour intéressées mais il ne peut pas tout acheter : le bonheur, le bien être, la santé, l’amour sont avant un état d’être, un état d’esprit indépendant de la quantité d’argent que nous possédons à partir du moment où l’on dispose d’un revenu suffisant à pouvoir nos besoins fondamentaux que l’on pourrait situer en France autour de 1500-2000 € mensuel.
- Surévaluer les conséquences d’un événement c’est à dire arrêter de dramatiser des situations qui nous semblent à priori négatives car elles durent bien moins longtemps qu’on ne le pense et même, très souvent, avec le recul, nous constatons que la nouvelle situation que nous vivons à la suite de l’événement tant redouté ou décrié, nous amène des « cadeaux » de la vie ou à faire des rencontres que nous n’aurions jamais eu l’occasion de vivre et d’apprécier. Nous sommes les seules responsables de l’interprétation de notre ressenti et de l’intensité de la souffrance que nous leur donnons. La douleur est là mais c’est l’attention qu’on lui apporte qui génère l’intensité de la souffrance ressentie et vécue dans la durée. Il arrive même parfois que d’une situation la plus injuste et douloureuse qu’elle soit, nous soyons capables de la transformer en une cause participant à notre contribution pour un monde meilleur ; c’est souvent le cas de mères courageuses qui à la suite d’un drame personnel, créent une association pour défendre une cause d’intérêt collectif.
- Ne pas considérer le bonheur comme une compétence que l’on peut développer et améliorer : en effet nous avons les aptitudes pour contrôler et maîtriser notre bonheur en étant pro-actives (l’inverse de ré-actives) et en prenant notre vie en main: le bonheur ça s’apprend!
- Mener un style de vie où nous sommes surmenés par le travail. Par exemple au Japon, certaines personnes développent le syndrome de Karoshi en s’épuisant totalement sous le poids et la surcharge de travail qu’elles s’imposent,
- Fuir l’adversité (la paperasse, les factures, les défis, créer une entreprise, etc…) alors qu’au contraire les challenges s’avèrent d’excellents moteurs de motivation pour se surpasser ce qui génère une grande satisfaction à condition bien sûr de rester réalistes et accepter que nous ne pouvons pas être parfaites du premier coup et même en réalité nous apprenons énormément de nos éventuels échecs et de la façon dont nous récupérons de nos erreurs.
Les applications pratiques à mettre en œuvre pour cultiver son bonheur:
- Se mettre dans un état de plaisir avant de travailler : par exemple planifier un loisir, s’accorder une récompense ce qui permet même de gagner en productivité une fois la tâche exécutée.
- Sur le long terme, uniquement travailler sur ce qui nous passionne le plus. Cela conduit à s’autoriser d’être soi-même ce qui nous amène à apprendre à mieux nous connaître pour déterminer ce qui est vraiment important pour nous et donc ce qui donne du sens à notre existence. En fait cela suppose beaucoup plus de courage que ce que nous pouvons l’imaginer au départ, car cela nous pousse à élargir notre zone de confort et parfois même à envisager un changement de vie radicale ce qui rapidement peut faire peur et donc nous freiner. Finalement peu de personnes vont jusqu’au bout de cette démarche qui est d’identifier nos principales passions et tout mettre en œuvre pour réellement les intégrer dans tous les domaines de notre vie et en particulier au niveau professionnel car cela peut tout remettre en cause et énormément perturber tout notre environnement, nos proches et nos amis.
- Repérer et développer les petites réussites et savoir les savourer en appréciant chaque étape de nos objectifs pour enfin atteindre notre but final qui peut être le bonheur par exemple ou bien créer son entreprise, fonder une famille, construire sa propre maison etc..
- Effectuer une activité de solidarité contribuant à apporter son aide sous une forme ou sous une autre que ce soit dans une association, auprès d ses voisins ou tout simplement déjà en devenant un conso-acteur à travers une consommation raisonnée et raisonnable.
- Faire partie d’une communauté ou de groupes d’amis partageant les mêmes valeurs que nous souhaitons développer en nous.
- Être reconnaissante de ce que l’on a et de ce que l’on vit: tout a sa raison d’être. C’est aussi ce que j’appelle la gratitude, une valeur qui est très chère à mon coeur.
J’ai le plaisir de vous partager une clé du bonheur transmise par le Frère David Steindl-Rast, moine et érudit inter-religions. C’est une merveilleuse leçon et source d’inspiration sur l’art de ralentir, de regarder autour de soi, et plus que tout, d’être reconnaissant. Celui-ci nous dit que ce que les hommes ont en commun est qu’ils veulent être heureux… Or le bonheur et la joie, nous suggère-t-il, naissent de la gratitude alors pour être heureuse soyez reconnaissante.
En conclusion chercher et trouver le bonheur rend le monde meilleur. En effet, plus nous améliorons notre propre bonheur, plus les personnes autour de nous en bénéficient à travers notre exemple, notre rayonnement et tous nos partages ce qui amène un réel impact positif sur les personnes, notre planète Terre et donc le monde entier.
Nous n’avons pas tous la même définition et approche du bonheur et c’est pourquoi je serais très heureuse de connaître la vôtre car n’oubliez pas le bonheur c’est une compétence qui s’acquière et se développe au fil des expériences, rencontres et partages les uns avec les autres, les unes avec les autres 🙂
Et vous, quelle est votre clé du bonheur?
Dites moi si celle transmise par le Frère David Steindl-Rast, vous inspire autant que j’ai pu l’être: être reconnaissante