Conseils anti-stress pour être zen et heureuse: la confiance

 

Lorsqu’un enfant naît et commence à grandir, il a un ego (personnalité- esprit-mental) qui va se développer et mûrir afin de lui permettre de devenir un futur » adulte sage et équilibré ». Au départ il a des besoins qu’il ne peut pas satisfaire lui-même, des besoins qui exigent d’être reconnus et satisfaits par quelqu’un d’autre ; il doit donc apprendre à attirer l’attention de ceux qui sont là pour subvenir à ses besoins, et ce comportement de quête d’attention renforce son ego. Ce qui est tout à fait normal et vient nourrir son expérience.Enfant interieur

Les blessures de notre enfance

Ce qui est moins normal, mais qui en fait arrive toujours, c’est que cet enfant, donc l’ego de presque chaque individu, est blessé et maltraité dans une mesure plus ou moins grande par ceux qui le soignent et l’entourent durant ses années de croissance jusqu’à l’âge adulte. Les intentions de ces « éducateurs » sont pourtant généralement de protéger et d’enseigner, pas de nuire, mais en raison des blessures qu’ils ont eux-mêmes subis, ils transmettent plus de peur que d’amour. Ils trahissent involontairement la confiance de ceux dont ils sont responsables, la plupart estimant que « c’est pour leur propre bien ! ». Le résultat est que l’enfant en croissance expérimente la trahison de sa confiance par ceux qui étaient là normalement pour le protéger et ainsi développe toutes sortes de peurs qu’il tentera d’enfouir au plus profond de lui-même.

Dans l’article « connexion à notre enfant intérieur » ,  nous avons vu que cet adulte porte alors en lui des peurs qui concernent le plus souvent sa propre survie et qui se traduisent par la peur de manquer d’argent et d’amour et donc d’être rejeté, indésirable, injurié, ignoré ou ridiculisé. Pour rappel, les quatre plus grandes peurs de l’enfant blessé sont les suivantes :

  1. Les peurs liées à la pression et aux attentes pour être « parfait et aimé »
  2. Les peurs de rejet et d’abandon qui s’ensuivent
  3. Les peurs de ne pas avoir son espace, d’être incompris ou ignoré, enfin
  4. Les peurs de maltraitance physique, morale, énergétique ou de violation

Toutes ces peurs ont pour origine la peur de mourir faute de soins en tant que petit enfant puis par manque d’attention, de reconnaissance et d’amour dispensés par ceux qui nous entourent. Cette peur est viscérale, incontrôlable et s’est logée insidieusement dans notre inconscient, provoquant de la méfiance et défiance à l’égard de toutes nos relations sans même nous en rendre compte. Nous sommes par conséquent devenus conditionnés à nous attendre à être trahis et donc à apprendre à être en permanence sur nos gardes. Voilà pourquoi, la confiance n’est pas quelque chose que nous offrons aux autres à la légère.

Comment pouvons nous avancer sans angoisse et stress face à cette « trahison » ?

Prendre la mainLa principale façon d’avancer est de faire confiance à l’autre, même si le faire semble, au mieux, de la naïveté, au pire, un déni total de la réalité. En effet, notre expérience nous montre que les personnes qui font confiance ont tendance à être plutôt crédules, imprudentes, immatures et presque toujours trahies. Et pourtant la raison et la logique démontrent à l’évidence que sans confiance il est impossible de progresser vers une paix durable. Il semblerait que notre humanité soit prise dans un « cercle vicieux ».  Alors comment s’en sortir et s’engager vers plus de sérénité et de paix en soi et autour de soi?

Le seul moyen est d’abord de le faire à l’intérieur de nous-même et de décider de faire confiance en soi-même et aux autres car au fond nous voulons, toutes et tous, vivre zen et heureux dans la Paix et l’harmonie. Certes, il existe toujours autour de nous, un petit nombre de personnes tellement traumatisées qu’elles cherchent une satisfaction égotique en détruisant tout ce qui les entourent. Comme elles sont dans une douleur tellement intense — qui est le plus souvent niée et profondément enfouie en elles — elles attendent ardemment l’occasion de projeter cette douleur sur d’autres pour le soulagement minime que ça leur procure. Lorsque des individus sont aussi gravement traumatisés le seul plaisir qu’ils trouvent est de blesser les autres. Lorsque nous rencontrons, ou sommes en relation avec quelqu’un d’aussi blessé ne le jugeons pas, ne le condamnons pas. Nous pouvons formuler juste l’intention qu’il soit guéri de toutes ses blessures.

Le moyen d’avancer est donc d’ignorer tous les discours que nous entendons dans notre tête car effectivement notre mental mouline à fond, et de faire plutôt confiance à notre propre sens intuitif, à notre coeur, à notre âme qui nous dit que nous pouvons aller chercher chez l’autre ce qui est digne de confiance, puis de lui faire confiance… Oui, je sais, ce n’est pas évident!  Notre propre ego ressent beaucoup de peurs, de tristesse et/ou de colère mais c’est un puissant outil pour désamorcer bien des situations et des relations stressantes. Croyez moi, pardonner ceux qui nous trahissent est un moyen très efficace pour avancer vers moins de stress dans sa vie! Ce changement intérieur, nous amène de plus en plus efficacement à refuser d’être déstabilisée, influencée ou manipulée par ceux qui nous font du mal. Cela ne se fait pas en une seule fois; il faut souvent se laisser traverser plusieurs fois par la peur et les émotions de tristesse et de colère mais sans se focaliser sur la trahison et petit à petit, tout se désamorce, se dissout…

Ce qui m’a aidé à pleinement intégrer ce changement intérieur pour avancer vers l’acceptation, le pardon et faire confiance aux autres et en la vie, quelque que soit la situation face à laquelle je me retrouve confrontée, est le postulat suivant: nous sommes toutes et tous connectés en permanence dans un champ universel d’espace rempli de vide dont nous sommes nous-même constitués, qui nous entoure et dans lequel toute la création baigne éternellement. Alors tout ce que nous sommes influence ce champ: en cultivant le pardon et la confiance je neutralise la trahison et mon champ reflète la paix en moi- même, et ainsi les autres et notre ego finissent par se taire et s’apaiser.

Si cela vous parle, dîtes moi dans les commentaires, quelle est la première situation de trahison à l’égard de vous-même qui vous vient à l’esprit?

Etes-vous prête à accorder à nouveau votre confiance dans une telle situation?

Qu’est-ce qu vous manque aujourd’hui pour ne plus hésiter à avoir confiance?

Ecrivez-moi vos réponses, je serai heureuse de les lire et de répondre à chacun de vos commentaires.

 

2 Commentaires

  1. Bonsoir, merci pour ces explications claires qui nous permettent de comprendre que nous n’ecoutons pas suffisamment notre nature intérieure et que nous nous laissons diriger par nos peurs trop souvent. Je trouve que votre blog est une véritable aide.

    Je me présente donc, je suis un garçon de 18 ans qui justement manque énormément de confiance en lui. Je suis pris de nombreuses phobies depuis l’âge de 8 ans environ… La phobie (phobies d’impulsions )rend plus complexe l’accession à la confiance que nous avons vis à vis de nous même, un manque de persuasion vis à vis de nos capacités. Auriez vous une approche pour comprendre l’origine des phobies et leur traitement ? Merci bonne fin de soirée à vous !

    • Bonjour Nicolas,
      Je vous remercie et suis touchée par votre témoignage. Je vous propose d’aller sur le site de Mister No stress de Luc Geiger qui a mis au point la méthode NERTI pour traiter les phobies. Je reste à votre disposition.

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