Comment traverser les turbulences et changer de vie

RéflechirDans mon ancienne vie, tout paraissait presque parfait.

Docile et non rebelle, mon adolescence est marquée par l’anorexie qui semble passer comme elle est venue, sur la pointe des pieds, sans réelle prise en charge.

A 22 ans, tout aussi tranquillement j’obtiens mon diplôme d’ingénieur en Environnement, dans la solitude de mon existence sans couleur et sans saveur. Je suis tellement sage et adaptée pour ne pas déranger qui que ce soit, que je n’ai même plus le goût d’aller sortir avec mes camarades de promotion. La nature, mon chien et le soleil sont mes plus fidèles compagnons. C’est à cette période que je rencontre l’homme qui allait devenir le père de mes deux filles. Sans réelle expérience de la vie, je passe de la bulle parentale à une bulle conjugale où j’enfouis tous mes rêves d’exploration du mystère de la vie pour me concentrer à engendrer la vie et me plonger dans une vie professionnelle absorbante mais passionnante.

Ce n’est que 15 ans plus tard, qu’un appel intérieur vient chuchoter à mes oreilles que je suis en train de me perdre dans le confort d’une stabilité et réussite apparente. Je suis même sûrement très enviée par mon entourage qui me voit comme une femme d’affaires volontaire, au bras d’un brillant époux lui-même chef d’entreprise à succès.

RéflexionA 40 ans, un premier signe d’inconfort se traduit par un cancer, heureusement détecté suffisamment tôt pour ne pas avoir à affronter une trop rapide descente aux enfers, puis d’autres symptômes se succèdent jusqu’au 12 décembre 2013.

Point de bascule : quand trop c’est trop : STOP

Faîtes-vous partie des personnes qui répondent « Oui, oui » lorsqu’on leur pose la question «Tout va bien dans ta vie ? » ou bien « Oui… Je ne suis pas malheureuse! Ça va, ce n’est pas grave, il y a pire que moi … » à la question « Es-tu heureuse ? ».
Cela vous rappelle-t-il quelque chose…En tout cas c’est ce que je répondais systématiquement jusqu’en décembre 2013 quand j’ai eu un grave accident de voiture. En près de 30 ans de conduite, c’était la première fois.

Je roulais tranquillement en milieu d’après-midi sur une route nationale avec une amie que j’avais accompagnée voir sa mère dans un centre pour Alzheimer quand ma voiture a d’abord percuté la glissière de gauche puis après un tête à queue, a foncé dans la glissière de droite pour finalement se repositionner sur ma voie de circulation, prête à repartir. Heureusement, je n’avais percuté ni véhicule à l’avant, ni derrière. La carrosserie de ma voiture était complètement explosée mais nous étions indemnes et nous avons même pu redémarrer le moteur pour rentrer.

Je n’ai cessez de me convaincre que ce n’était pas grave. C’était juste que j’avais fermé les yeux !!! On m’a fait aussitôt une batterie de test dont scanner et IRM pour me révéler que finalement tout allait bien. C’est ce que je croyais moi aussi, comme dans une sorte d’hypnose collective, pour faire comme si, incapable d’exprimer ou de m’avouer que j’étais en train de craquer, que j’étais comme la carrosserie de ma voiture, complètement cabossée, non pas physiquement mais émotionnellement, à l’intérieur. En fait, j’avais été choquée par la mère de cette amie hospitalisée dans un centre longue durée pour maladie d’Alzheimer. En rencontrant sa maman, cette vielle dame recroquevillée dans son fauteuil, incapable de reconnaître sa propre fille, j’ai réalisé en observant les autres malades que certains d’entre eux avaient à peine plus de 50 ans et que pour la plupart cette maladie était sûrement le meilleur moyen d’oublier tous leurs regrets de ne pas avoir vécu la vie qu’ils auraient vraiment aimé vivre.

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Cela m’est apparu comme une évidence mais bien trop dérangeante pour que j’accepte de m’y attarder plus et de me poser clairement la question « As-tu vraiment la vie que tu souhaites réellement vivre aujourd’hui et demain, ce sera-t-il mieux? » Y répondre était encore plus difficile, plus violent. Alors, comme ces personnes dans cet hôpital, j’ai sûrement fermé les yeux pour ne pas voir en face la réalité de ma situation tout comme il est plus simple de tout oublier, renier l’évidence pour semble-t-il moins souffrir du constat accablant de mon renoncement.

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Le pire, c’est qu’avec tout ce que je fais depuis des années, les arts martiaux, les méditations, le QI Gong, les soins énergétiques, les constellations familiales…, je ne pouvais pas aller mal; ce n’était pas possible. Pourquoi ? Parce que j’ai pensé qu’avec mon hygiène de vie et tout le travail en développement personnel et spirituel que je fais, j’ai eu l’orgueil de supposer que c’était suffisant et c’est pourquoi je me suis voilée la face pour ne pas me regarder en face, les yeux dans les yeux, et voir une énorme, fêlure, une énorme peur, celle de décevoir mes parents, ne pas plaire à ceux que j’aime, pire simplement froissé ceux, qui soit disant, sont gentils avec moi. C’est 3 semaines après  mon accident de voiture lorsque mon mari m’a dit qu’il me quittait et les semaines qui ont suivi, que j’ai vraiment pris conscience que mes blessures de rejet et d’abandon, que j’avais pourtant déjà bien identifiées, n’étaient pas complètement guéries et que j’avais besoin d’être guidée car mon enfant intérieur, complétement apeuré, souffrait terriblement. Heureusement, c’est à ce moment-là que je me suis rappelé de mes cycles de vie que vous pouvez d’ailleurs télécharger gratuitement en cliquant sur le lien « la numérologie des chemins de vie ». C’est, en retournant à la source des informations que me révèle, à bien des égards, la numérologie que j’ai accueilli ce qui se présentait à moi pendant cette période de turbulences. Ainsi, en suivant mon intuition, j’ai dit OUI à la nouvelle direction que je pouvais m’accorder d’explorer, en confiance et en accord avec moi-même.

La prise de conscience :

IMG_6066En effet, la bonne nouvelle c’est que si on saisit l’opportunité qui se présente au même moment que l’épreuve, qui est le plus souvent le révélateur, c’est un cadeau ! Pourquoi ? Car on a aussi, en même temps, les solutions pour apprendre et grandir de cette expérience. C’est donc à la suite de ces dernières épreuves que je me suis dit « trop c’est trop, STOP, j’ai besoin effectivement que des choses changent dans ma vie » J’ai pu rassembler tous mes outils, mes techniques et tout l’amour que j’avais en moi pour d’abord créer « Construisez votre propre programme Bonheur » pour démarrer une nouvelle vie en s’appuyant sur la connaissance de soi et avoir une vision claire de mon nouveau projet de vie. J’ai alors aussi commencé à rédiger le programme « Comment booster sa vie ? ».

En effet, c’est d’abord en appliquant ce programme sur moi-même que j’ai réussi à me sentir plus vivante et heureuse. A nouveau remplie d’énergie et d’enthousiasme pour poursuivre et créer la vie que je veux vraiment vivre, j’ai décidé, tout en restant moi-même, d’oser exprimer qui Je suis, même à ceux que j’aime ou que j’apprécie, sans avoir peur de perdre leur amour ou leur attention, sans avoir peur de leurs jugements et en acceptant de sortir de ma propre zone de pseudo-confort.

Cette nouvelle énergie m’a également attiré vers la création d’un Master Mind qui finalement m’a offert non seulement le bonheur de rencontrer des personnes absolument merveilleuses, en parfaite résonance avec mes aspirations profondes mais aussi, d’ailleurs grâce à la dynamique du groupe, l’opportunité de devenir l’auteur du blog www.zen-et-heureuse.fr, témoin de ma transformation et de mon évolution pour « Comment me sentir mieux dans ma nouvelle vie et contribuer ainsi à un monde meilleur » dans mon environnement proche (familial, sentimental…), sociétal et naturel.

Proctection TerreMon engagement est d’avancer dans la vie en conciliant une approche pragmatique tout en m’ouvrant à ma réalité intérieure.

En restant bien ancrés dans la matière du contexte socio-économique actuel et en devenant plus sensibles à nos responsabilités sociétales et environnementales, nous pouvons aussi ouvrir notre cœur à l’Amour de Soi en respectant l’individualité de l’Autre et de notre planète Terre qui nous accueille.

Même en période de doutes et de turbulences personnelles, la force de vie peut rester plus forte que le renoncement et la dépression. Sans médicament, sans béquille artificielle, nous avons toujours le choix de décider le changement, maintenant. La première étape est d’abord la prise de conscience. La seconde est d’accepter qu’un changement positif puisse arriver et enfin c’est passer à l’action en écoutant son cœur…

C’est un peu comme au réveil d’une mauvaise nuit agitée par d’anciens cauchemars et réaliser que le jour est en train de se lever, accompagné par sa douce lueur, à l’aube d’une nouvelle journée ensoleillée où nous avons le choix d’être zen et heureuse, en pleine conscience.

Ainsi, en partageant ce parcours, cette exploration du chemin du Bonheur, je souhaite donner envie à d’autres personnes, à la croisée des chemins, entre chien et loup, d’emprunter sur mes traces, une nouvelle voie d’épanouissement, libres d’exprimer la meilleure version de soi-même. L’objectif sera de passer de la poursuite du bonheur à la création de son propre Bonheur.

Zen et heureuse

Si ce chemin vous inspire, laissez un commentaire et dîtes moi si vous aussi vous voulez changer.

Quel est aujourd’hui le principal obstacle qui vous empêche d’être heureuse?

Si rien ne change, que se passera-t-il dans 1 an, 3 ans, 5 ans?

Comment vous-sentirez-vous?

En cliquant ici, vous pouvez téléchargez gratuitement le premier recueil que mon Master Mind a rédigé moins d’un mois après sa création.

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